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Gestion Patrimoniale particuliers
Gestion Patrimoniale DIRIGEANT

Quelle structure adopter pour sa société ?

Cet article explore les différentes formes juridiques pour créer une entreprise, soulignant l'importance du choix du statut en fonction de vos besoins. Il aborde également les avantages de la création de holdings pour optimiser votre gestion d'entreprise, planifier fiscalement et préparer la succession. Laissez-vous guider par nos conseils pour créer la structure qui vous convient le mieux.

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Pourquoi créer une holding ?

Lorsqu'un entrepreneur envisage de structurer ou de développer son entreprise, la création d'une holding peut s'avérer être une décision stratégique judicieuse. Une holding n'est pas seulement un outil de consolidation des participations dans différentes sociétés, mais elle joue également un rôle crucial dans l'optimisation fiscale, la gestion des risques et la planification de la succession.

Une gestion patrimoniale et fiscale avantageuse

La holding se présente comme un instrument de choix pour la gestion patrimoniale et fiscale. En centralisant les actifs dans une entité distincte, les chefs d'entreprise peuvent mieux organiser leur patrimoine professionnel, le séparant ainsi de leur patrimoine personnel. Sur le plan fiscal, la holding bénéficie de régimes avantageux comme le régime mère-fille, qui réduit considérablement l'assiette taxable des dividendes distribués par les filiales. L'exonération peut atteindre 95 % des dividendes reçus, ce qui allège significativement la charge fiscale. De plus, l'intégration fiscale permet de compenser les profits de certaines filiales avec les pertes d'autres, réduisant ainsi l'impôt dû au niveau du groupe.

La facilitation de la transmission

La transmission d'entreprise est grandement facilitée grâce à la création d'une holding. En effet, les dispositifs fiscaux en place permettent d'importantes réductions des droits de mutation, atteignant jusqu'à 75 % d'abattement, ce qui diminue le coût de la transmission pour le donataire. En outre, cela permet une planification à long terme de la succession, garantissant une passation de pouvoir organisée et moins onéreuse.

Le possible réinvestissement des bénéfices

Les holdings offrent une grande souplesse dans le réinvestissement des bénéfices. Les fonds peuvent être dirigés vers des projets prometteurs sans pour autant subir immédiatement une taxation lourde. Les dispositifs comme le sursis d'imposition lors de la cession de titres permettent de reporter l'imposition des plus-values à condition de réinvestir dans certaines activités économiques, ce qui encourage l'expansion et la diversification des activités.

La flexibilité financière

La structure de la holding offre une flexibilité financière accrue. Cela permet de répartir les liquidités entre différents projets, d'investir dans le développement de nouvelles lignes d'affaires ou de conserver des fonds pour les besoins personnels du chef d'entreprise. Cette répartition des fonds peut se faire en tenant compte de la stratégie globale du groupe et des opportunités de marché, tout en optimisant la charge fiscale.

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La protection en cas de cession

En cas de vente ou de cession d'une partie des actifs, la holding protège contre une imposition excessive. Les dispositifs fiscaux, comme l'article 150-0 B ter du Code général des impôts en France, permettent un report d'imposition si les sommes sont réinvesties dans des activités éligibles, minimisant ainsi l'impact fiscal de telles opérations.

L'animation de groupe

La holding peut servir de société animatrice, coordonnant la stratégie et la politique économique et financière de l'ensemble des filiales. Ce rôle centralisant permet une meilleure cohérence des décisions stratégiques et des actions opérationnelles, renforçant ainsi les positions de marché du groupe et son efficacité opérationnelle.

Les économies et synergies

Finalement, en regroupant les activités sous une holding, les chefs d'entreprise peuvent réaliser des économies d'échelle significatives et créer des synergies entre les différentes sociétés du groupe. Ces synergies peuvent se manifester par une réduction des coûts grâce à la mutualisation des services ou par l'optimisation des processus internes, conduisant à une meilleure rentabilité globale.

Comment se traduit l'aide à la création de holdings ?

De manière similaire à la création d'une SCI, il vaut mieux être accompagné et conseillé pour créer une holding. L'entrepreneur peut ainsi s'orienter vers un ingénieur patrimonial. Ce conseiller l'aidera dans tout le processus de création qui se décompose en plusieurs étapes :

1. Choisir la forme juridique de la société-mère

2. La rédaction des statuts de la holding

3. Le dépôt du capital social de la société

4. Publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales

5. Constituer un dossier d'immatriculation

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Quelle structure adopter pour sa société ?

Pour établir une entreprise, le choix d'un statut juridique s'avère essentiel. Plusieurs paramètres doivent être pris en compte pour orienter votre décision, notamment le nombre d'associés, le montant des apports, ainsi que le régime social et fiscal des associés.

Entreprise individuelle (EI)

L'entreprise individuelle représente un statut souple, dépourvu de personnalité juridique, mais bénéficiant d'une séparation reconnue par la loi entre le patrimoine privé et le patrimoine professionnel. La création d'une entreprise individuelle dispense le chef d'entreprise de la rédaction de statuts, de la publication d'une annonce légale, et du dépôt de capital social.

Imposition : Les bénéfices générés en entreprise individuelle sont directement soumis à l'impôt sur le revenu au nom du chef d'entreprise, qui revêt le statut de travailleur non salarié ou travailleur indépendant. Sur option, l'entreprise individuelle peut choisir le régime de l'impôt sur les sociétés, entraînant des changements dans les modalités de calcul du résultat fiscal et des cotisations sociales.

Responsabilité : Les risques encourus par l'entrepreneur sont limités, car depuis le 15 mai 2022, les créanciers professionnels ne peuvent plus le poursuivre sur ses biens personnels, seuls le patrimoine professionnel étant saisissable.

Le statut de l'entreprise individuelle offre également la possibilité d'opter pour le régime micro-entreprise.

Société à responsabilité limitée (SARL) et entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

La SARL, ou société à responsabilité limitée, est fréquemment adoptée par les entreprises familiales et les PME. Constituée en personne morale, elle nécessite la rédaction de statuts.

Ce statut, ouvert à des projets regroupant de 2 à 100 associés, peut également prendre une forme unipersonnelle (1 seul associé), se transformant ainsi en EURL (ou SARL unipersonnelle).

Aucun capital social minimum n'est imposé, et tous types d'apports sont acceptés. Encadré par le code de commerce, le fonctionnement de la SARL assure une certaine sécurité aux associés, bien que parfois contraignant pour certains montages.

En ce qui concerne l'imposition des bénéfices :

  • Les bénéfices d'une SARL sont imposables à l'IS, mais il est possible d'opter temporairement pour le régime des sociétés de personnes (imposition directe au nom des associés).
  • Les SARL constituées entre membres d'une même famille peuvent choisir le régime des sociétés de personnes sans limitation de durée.
  • Les bénéfices d'une EURL sont imposables à l'IR, mais une option pour l'IS est envisageable.
  • L'EURL dont l'associé unique est une personne morale est imposable à l'IS.
  • Depuis l'entrée en vigueur de la loi Sapin 2 (décembre 2016), les EURL dont l'associé unique personne physique est le gérant peuvent bénéficier du régime micro-entreprise.

En ce qui concerne le statut social des dirigeants :

  • En cas de gérance majoritaire de la SARL, le ou les dirigeants sont des travailleurs non salariés.
  • En cas de gérance égalitaire, minoritaire ou non associée de la SARL, le ou les dirigeants sont assimilés salariés (affiliés au régime général).
  • Lorsque l'associé unique de l'EURL est également gérant, ce dernier est considéré comme travailleur non salarié.
  • Si l'associé unique de l'EURL n'est pas gérant, il est assimilé salarié.

Notons que désormais, le gérant majoritaire de SARL et le gérant associé unique d'EURL sont assujettis à des charges sociales sur une partie de leurs dividendes.

Société par actions simplifiée (SAS) et société par actions simplifiée unipersonelle (SASU)

La SAS, aux côtés de la SARL, constitue l'une des formes de sociétés les plus courantes. La création d'une SAS nécessite au moins deux personnes, mais elle peut également adopter une forme unipersonnelle, devenant alors une SASU.

Ce statut est fréquemment choisi pour des projets impliquant des distributions de dividendes ou l'entrée d'investisseurs. Aucun capital social minimum n'est requis, et tous types d'apports sont acceptés. En tant que personne morale, la rédaction de statuts est impérative.

La SAS bénéficie d'une souplesse notable dans son fonctionnement, offrant une grande liberté dans son élaboration, bien que la nomination d'un président soit obligatoire. Le code de commerce encadre peu le fonctionnement de la SAS.

Imposition : Les bénéfices générés par une SAS ou une SASU sont soumis à l'IS, bien qu'une option temporaire pour le régime des sociétés de personnes soit envisageable. Les dividendes ne sont pas assujettis à des charges sociales.

Statut social des dirigeants : Les dirigeants de SAS sont assimilés salariés.

Société anonyme (SA)

La Société Anonyme (SA) est destinée aux projets d'envergure, nécessitant la participation d'au moins 2 actionnaires (7 pour une SA cotée) et un capital social minimal de 37 000 euros pour sa création. Les apports en industrie ne sont pas autorisés sous ce statut.

En tant que personne morale, la rédaction de statuts est indispensable pour la SA, qui offre la possibilité d'être cotée en bourse. La mise en place de plusieurs organes est requise (président, directeur général, conseil d'administration, etc.), rendant le fonctionnement complexe. De plus, toute SA, quelle que soit sa taille, doit avoir un commissaire aux comptes.

Imposition : Les bénéfices de la SA sont soumis à l'Impôt sur les Sociétés (IS), bien qu'une option temporaire pour le régime des sociétés de personnes soit envisageable. Les dividendes ne supportent pas de charges sociales.

Statut social des dirigeants : Les dirigeants d'une SA bénéficient du statut de dirigeant assimilé salarié.

Société en nom collectif (SNC)

La Société en Nom Collectif (SNC) est rarement utilisée en France en raison de la lourde responsabilité qui incombe à chaque associé. Il s'agit d'une entité morale, ce qui implique la nécessité d'élaborer des statuts.

La création d'une SNC requiert la présence d'au moins deux associés, qui assument une responsabilité illimitée et solidaire envers les dettes sociales. Aucun capital social minimal n'est requis, et tous les types d'apports sont acceptés.

En général, la SNC prend la forme d'une société fermée, avec des restrictions importantes sur les transferts de parts.

Imposition : Les bénéfices de la SNC sont soumis au régime des sociétés de personnes, bien qu'une option pour l'Impôt sur les Sociétés (IS) soit envisageable.

Statut social des dirigeants : Tous les associés de la SNC sont considérés comme des commerçants et sont affiliés au régime des travailleurs non salariés, qu'ils occupent la fonction de gérant ou non. En cas de nomination d'un gérant non associé, ce dernier est assimilé à un salarié.

Société en commandite (SCS)

La société en commandite simple (SCS) est une forme de société commerciale régie par le Code de commerce, bénéficiant de la personnalité morale distincte de ses associés. Bien que peu utilisée, la SCS est adaptée aux situations où la création d'une société est entravée par un manque de fonds.

La caractéristique principale de la SCS réside dans son système hybride, distinguant deux types d'associés. Les associés commanditaires, non commerçants, sont des apporteurs passifs n'intervenant pas dans la gestion, tandis que les associés commandités, commerçants, assument un rôle actif en gérant la société. Une SCS doit avoir au moins un associé commanditaire et un associé commandité, pouvant être des personnes physiques ou morales.

Imposition : Sur le plan fiscal, l'associé commandité, soumis à l'impôt sur le revenu, peut opter pour l'IS. Les associés commanditaires voient leur part des bénéfices soumise à l'impôt sur les sociétés, avec la SCS imposée directement.

Responsabilité des dirigeants : Les associés commandités sont responsables solidairement et indéfiniment des dettes de la société, tandis que les associés commanditaires ont une responsabilité limitée à leurs apports au capital social.

Société en commandite par actions (SCA)

Créer une Société en Commandite par Actions (SCA) est une démarche rare, soumise à des conditions strictes telles qu'un capital minimal de 37 000 € et la nécessité d'avoir au moins 4 associés, comprenant trois commanditaires et un commandité. Les étapes administratives comprennent la rédaction des statuts, le dépôt des fonds, la publication légale, et l'immatriculation au greffe.

La SCA, une personne morale, distingue deux catégories d'associés : les commandités, responsables solidairement et indéfiniment du capital, et les commanditaires, responsables uniquement selon leurs apports. Généralement, la gestion de la SCA est confiée à un ou plusieurs commandités, avec l'accord des commanditaires.

Cette structure offre aux commandités le contrôle de la direction et de la gestion, particulièrement face aux offres publiques d'achat, car la cession de parts des commandités requiert leur accord unanime.

Imposition : Sur le plan fiscal, la SCA est soumise à l'impôt sur les sociétés, relevant du régime des sociétés de capitaux, avec un traitement fiscal identique pour commanditaires et commandités.

Statut social des dirigeants : En termes sociaux, le gérant d'une SCA est considéré comme un travailleur non salarié (TNS).

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