Produits structurés : un guide pour tout comprendre
En lien avec les plus grandes salles de marchés internationales, Auguste Patrimoine est un cabinet expert dans les produits structurés. Voici une explication claire, détaillé et exhaustive de ces placements qui peuvent paraître complexe. Si vous souhaitez investir dans les produits structurés, nous pouvons vous proposer une solution sur-mesure et adapté à votre profil de risque.
En vidéo : les produits structurés expliqués par un expert
Quels sont avantages et inconvénients des produits structurés ?
Avantages
Inconvénients
✅ Rentabilité attractive
Ticket d'entrée de 5000€
✅ Protection partielle ou totale du capital
Un risque de perte en capital peut exister
✅ Conditions et modalitées clairement définies à l'avance
Pénalités de sortie si revente avant l’échéance
✅ Accès à des produits réservés aux fortunes
Liquidité non garantie
✅ Possibilité de faire du sur-mesure
✅ Optimisation fiscale à travers l'assurance vie
✅ Accessibles également aux personnes morales
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Définition des produits structurés
Un produit structuré est un instrument financier complexe, conçu sur mesure, qui combine plusieurs actifs ou dérivés pour offrir un rendement spécifique en fonction de la performance d'un ou plusieurs sous-jacents (actions, indices, matières premières, taux d’intérêt, etc.). Ces produits sont souvent créés pour répondre à des objectifs d’investissement précis, comme la recherche de rendement dans des marchés stagnants, la protection partielle ou totale du capital, ou l'exposition à des actifs risqués tout en limitant les pertes potentielles. Un produit structuré se compose généralement de deux éléments principaux : un actif de base (par exemple, une obligation) qui peut offrir une certaine sécurité et un dérivé (comme une option) qui permet de générer du rendement en fonction des conditions de marché prédéfinies. Les gains ou pertes dépendent ainsi de l'évolution du sous-jacent, avec des scénarios prédéfinis qui régissent les rendements et la protection du capital à l'échéance.
Ces produits offrent souvent des mécanismes de protection du capital à des niveaux variés et sont particulièrement appréciés des investisseurs qui cherchent un équilibre entre sécurité et rendement dans un environnement incertain. Toutefois, en raison de leur complexité, ils nécessitent une bonne compréhension des marchés financiers et des risques sous-jacents.
Quelle performance peut-on attendre d'un bon produit structuré ?
La performance attendue d'un bon produit structuré dépend de plusieurs facteurs, notamment la nature du sous-jacent, les conditions de marché, la durée du produit et le niveau de protection choisi. En général, un produit structuré peut offrir des rendements attractifs, souvent supérieurs à ceux des placements traditionnels comme les obligations ou les livrets d'épargne, mais avec des risques et des conditions spécifiques. Pour comprendre quel performance on peut attendre d'un produit structuré, il faut commencer par comprendre ses différents types de rendement.
Le type de rendement
Les produits structurés offrent souvent deux types de rendement :
Rendement conditionnel : Le produit promet un rendement élevé si certaines conditions sont respectées (par exemple, si le sous-jacent ne baisse pas au-delà d’un certain seuil). Les rendements annuels peuvent aller de 5 % à 10 %, voire plus, selon les conditions du marché et le risque associé.
Coupon fixe : Certains produits structurés offrent un coupon fixe, payable régulièrement, sous réserve que le sous-jacent respecte certaines limites (comme ne pas chuter au-delà d'un certain niveau). Ces rendements sont souvent plus prévisibles et peuvent se situer autour de 3 % à 7 % par an, en fonction du produit et du sous-jacent.
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Quels sont les types de produits structurés ?
Type de Produit
Caractéristiques
Avantages
Risques
Produits structurés à capital garanti
Garantissent le remboursement intégral de l'investissement initial à l'échéance, sauf en cas de défaillance de l'émetteur, après déduction des frais. La protection du capital est prioritaire.
✅ Sécurisation totale du capital investi à terme.
Rendement limité comparé à d'autres produits financiers.
Produits structurés à capital protégé
Proposent une garantie partielle du capital avec un potentiel de rendement plus élevé en cas de hausse du sous-jacent. Ils incluent un mécanisme de protection contre les baisses.
✅ Potentiel de gains intéressants si le sous-jacent progresse. Mécanisme pour limiter les pertes jusqu'à un seuil donné.
En cas de baisse significative sous un seuil prédéfini, le capital peut être partiellement perdu.
Fonds à promesse
Offrent une garantie de performance minimale, même si le sous-jacent baisse, avec des stratégies de gestion telles que l'effet cliquet pour verrouiller les gains et l'effet coussin pour réduire les risques.
✅ Garantie de rendement minimal même dans des marchés baissiers. Gains sécurisés par des mécanismes spécifiques. Les risques sont mieux maîtrisés grâce à des ajustements automatiques.
Potentiel de rendement plafonné en comparaison avec d’autres solutions d'investissement.
Produits structurés "autocall"
Ces produits, majoritairement présents sur le marché, prévoient des remboursements anticipés si l'indice de référence dépasse un certain niveau à des dates précises, avec une durée maximale fixée entre 8 et 10 ans.
✅ Possibilité de remboursement anticipé avec gains selon l'évolution de l'indice. Coupons et capital potentiellement augmentés en cas de bonnes performances du marché.
Incertitude sur la durée effective du placement. Si l'indice de référence chute sous un seuil critique, des pertes peuvent survenir.
Produits structurés Athena
Ces produits visent à générer un rendement fixe, avec une protection partielle du capital. Le remboursement anticipé peut être activé selon des conditions prédéfinies liées à l’évolution d'un sous-jacent.
✅ Offre un rendement fixe et un potentiel remboursement anticipé selon l’évolution du sous-jacent, avec une protection partielle du capital.
En cas de mauvaise performance du sous-jacent, le capital peut subir des pertes importantes au-delà d’un certain seuil.
Produits structurés Phoenix
Ce type de produit permet de percevoir des coupons périodiques tant que l'indice de référence ne chute pas en dessous d'un seuil. Les produits Phoenix peuvent aussi offrir un remboursement anticipé sous certaines conditions.
✅ Permet de toucher des revenus réguliers sous forme de coupons, même en cas de performance modérée du sous-jacent. Protection partielle du capital.
Si le sous-jacent chute en dessous d’un seuil prédéterminé, le capital n’est pas entièrement protégé, avec des risques de pertes.
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Les fonds à capital garanti
Les fonds à capital garanti sont des produits financiers qui offrent aux investisseurs la sécurité de récupérer la totalité de leur capital initial à l’échéance, indépendamment des performances des marchés financiers. Ces fonds sont conçus pour attirer des investisseurs prudents, désireux de limiter les risques tout en bénéficiant d’une exposition potentielle à la performance des marchés financiers, comme les actions, les obligations ou les indices boursiers. Le principe fondamental est la garantie du capital investi, avec la possibilité de percevoir un rendement si les conditions de marché sont favorables.
Exemple de fonctionnement
Imaginons un fonds à capital garanti de 5 ans, adossé à l’indice boursier Euro Stoxx 50. L’investisseur place 100 000 € dans ce fonds. À l'échéance de 5 ans, il est assuré de récupérer au moins son capital initial, soit 100 000 €, peu importe l’évolution de l’indice. Cependant, si l'indice Euro Stoxx 50 enregistre une hausse au cours de cette période, l'investisseur peut également bénéficier d'un rendement supplémentaire, par exemple 50 % de la hausse de l'indice au-delà d'un certain seuil. Si l'indice stagne ou baisse, l'investisseur ne percevra aucun rendement, mais récupérera néanmoins son capital initial.
Les fonds à capital protégé
Les fonds à capital protégé sont des produits d'investissement qui visent à offrir une protection partielle du capital tout en permettant à l'investisseur de profiter d'une exposition à des actifs plus risqués, comme les actions ou les indices boursiers. Contrairement aux fonds à capital garanti, où le capital est totalement sécurisé à l'échéance, les fonds à capital protégé offrent une garantie conditionnelle ou partielle, dépendant généralement de la performance des marchés ou du respect de certains seuils définis dès le départ. Ces fonds sont conçus pour des investisseurs recherchant un équilibre entre protection du capital et rendement potentiel, tout en étant prêts à accepter une certaine prise de risque. Le niveau de protection est fixé à la souscription et peut varier, généralement entre 60 % et 90 % du capital investi.
Exemple de fonctionnement
Prenons l'exemple d'un fonds à capital protégé adossé à un indice boursier comme le Nasdaq, avec une protection de 90 % du capital initial sur 5 ans. Si, à l’échéance, le Nasdaq n’a pas perdu plus de 10 % de sa valeur initiale, l'investisseur récupère au moins 100 % de son capital, voire plus si l'indice a progressé. Cependant, si l'indice chute de plus de 10 %, l’investisseur peut subir des pertes au-delà du seuil de protection, par exemple 11 % de moins-value sur son capital. Dans d'autres cas, des fonds peuvent être conçus pour garantir la protection tant que le sous-jacent ne chute pas au-delà d'un seuil précis pendant la durée de vie du produit. Si ce seuil est franchi avant l'échéance, la protection du capital peut disparaître, et l’investisseur devient alors exposé aux fluctuations du sous-jacent, pouvant ainsi perdre une partie plus significative de son capital.
Les fonds à promesse
Ces fonds garantissent une performance minimale, même en cas de baisse de l’actif sous-jacent. Ils peuvent également inclure des stratégies de gestion visant à :
- Sécuriser les gains grâce à l’effet cliquet : les profits sont transférés vers des supports sécurisés dès que l’actif atteint certains seuils. - Réduire les risques par l’effet coussin : le portefeuille est rééquilibré vers des actifs sécurisés lorsque la proportion d'actifs risqués dépasse un seuil prédéfini.
Exemple de fonctionnement
Prenons l'exemple d'un fonds à promesse d'une durée de 5 ans, avec une promesse de protection de 90 % du capital initial. Si un investisseur place 100 000 € dans ce fonds, il est assuré de récupérer au moins 90 000 € à l'échéance des 5 ans, quelle que soit la performance des marchés. Si le fonds génère des gains grâce à la bonne performance des actions ou des indices boursiers dans lesquels il est investi, l’investisseur peut bénéficier d'un rendement supplémentaire. Par exemple, si le rendement du fonds est de 8 % sur la période, l’investisseur pourrait recevoir 108 000 € à l’échéance.
Les fonds «autocall»
Les fonds « autocall » sont des produits structurés qui offrent la possibilité d’un remboursement anticipé automatique si certaines conditions de marché sont remplies à des dates prédéfinies. Le terme « autocall » provient de l’anglais « automatic callable », qui signifie que le produit peut être remboursé avant son échéance si les conditions fixées dès le départ sont respectées. Ces produits sont souvent liés à la performance d’un ou plusieurs sous-jacents (comme des actions, des indices boursiers, etc.) et sont prisés par les investisseurs cherchant à combiner un potentiel de rendement élevé avec une certaine gestion du risque. L’intérêt des fonds autocall réside dans leur structure adaptable : ils permettent de capter des rendements intéressants même si les marchés ne progressent pas de manière significative. Toutefois, comme tout produit structuré, ils comportent des risques spécifiques.
Exemple de fonctionnement
Prenons l'exemple d'un fonds autocall adossé à l’indice Euro Stoxx 50, avec une échéance maximale de 5 ans et une observation annuelle. Les conditions sont les suivantes :
Remboursement anticipé : Si, à la fin de chaque année, l’indice Euro Stoxx 50 est égal ou supérieur à son niveau initial, le produit est remboursé de manière anticipée, et l’investisseur reçoit un coupon annuel de 7 %. Par exemple, si, à la fin de la deuxième année, l'indice est au-dessus de son niveau de départ, l'investisseur reçoit 7 % pour chaque année (soit 14 %) et son capital est restitué.
Protection à l’échéance : Si le remboursement anticipé ne se déclenche pas et que l'indice Euro Stoxx 50 est en baisse à l’échéance finale mais n’a pas franchi la barrière de protection (par exemple -30 %), l’investisseur récupère son capital. Si l'indice a chuté de plus de 30 %, l’investisseur subit une perte en capital équivalente à la baisse de l'indice.
Les Phoenix
Les Phoenix sont des produits structurés spécifiques qui appartiennent à la catégorie des fonds autocall, mais avec une particularité : ils permettent le versement de coupons réguliers, même si la performance du sous-jacent est inférieure à son niveau initial, tant qu’un seuil de protection, appelé "barrière de coupon", n’est pas franchi. Ces produits sont très prisés par les investisseurs à la recherche de rendements réguliers, même dans des marchés volatils ou légèrement baissiers, tout en offrant une protection partielle du capital. Les Phoenix sont ainsi conçus pour délivrer des rendements attractifs dans des conditions de marché modérées, en offrant à la fois des coupons potentiels et une protection à l’échéance sous certaines conditions. Le nom « Phoenix » fait référence à la résilience de ces produits, capables de « renaître » en générant des rendements, même lorsque les marchés sont perturbés.
Exemple de fonctionnement
Prenons l'exemple d'un produit Phoenix adossé à une action de grande capitalisation, avec une durée de 5 ans, une observation trimestrielle, et une barrière de coupon à 60 % du niveau initial de l’action.
Coupons trimestriels : Chaque trimestre, si le cours de l’action reste au-dessus de 60 % de son niveau initial, l’investisseur perçoit un coupon de 2 % (soit 8 % annuel). Même si l’action a baissé, tant que son cours ne chute pas sous la barrière de 60 %, le coupon est versé.
Remboursement anticipé : Si à une date de constatation trimestrielle, l’action est au-dessus de son niveau initial, le produit est remboursé de manière anticipée, l'investisseur récupère son capital et les coupons accumulés.
Protection du capital à l’échéance : Si à l'échéance des 5 ans, le cours de l’action est toujours au-dessus de la barrière de protection (par exemple, 50 % du niveau initial), l’investisseur récupère son capital initial. Si l’action est en dessous de cette barrière, l’investisseur subit une perte proportionnelle à la baisse de l’action.
Les Athena
Les produits Athéna représentent une catégorie spécifique de produits autocall, largement répandus parmi les produits structurés. Ces produits permettent un remboursement anticipé automatique du capital et du gain prévu à des intervalles réguliers (trimestriels, semestriels, annuels, etc.) si certaines conditions prédéfinies sont remplies. Contrairement à d’autres produits, les Athéna ne versent pas de coupon durant leur durée de vie ; l’ensemble des gains potentiels est versé lors du remboursement, que celui-ci ait lieu à maturité ou de façon anticipée, dès que les conditions d’activation sont satisfaites.
Exemple de fonctionnement
Imaginons un produit structuré Athéna qui repose sur l'Euro Stoxx 50, avec les caractéristiques suivantes :
Durée maximale : 5 ans
Fréquence d’observation : annuelle
Rendement potentiel : 8 % par an
Protection du capital : garantie conditionnelle à 50 % du niveau initial de l'indice à l'échéance
Conditions de remboursement anticipé : déclenché si l'indice Euro Stoxx 50 est à 100 % ou plus de son niveau initial lors de la date d'observation annuelle
Observation annuelle :
Chaque année, à la date d'observation, on vérifie le niveau de l'indice par rapport à son niveau initial (100 %).
Si l'indice est au moins à 100 % de son niveau initial, le produit est remboursé de façon anticipée. L’investisseur reçoit alors 100 % de son capital initial, plus un rendement de 8 % pour chaque année écoulée.
Si l'indice est en dessous de 100 %, le produit continue sans paiement de coupon pour cette année.
À l'échéance (après 5 ans) :
Si l'indice clôture à 100 % ou plus de son niveau initial, l’investisseur récupère l’intégralité du capital, plus 8 % par année écoulée, soit 40 % au total.
Si l'indice clôture entre 50 % et 100 % de son niveau initial, l’investisseur récupère 100 % de son capital initial.
Si l'indice clôture en dessous de 50 % de son niveau initial, la garantie de capital ne s’applique plus ; l’investisseur subit donc une perte en capital proportionnelle à la baisse de l'indice.
Les formes juridiques des produits structurés
Les OPCVM
Un OPCVM, ou Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières, est un véhicule d'investissement collectif permettant de regrouper les capitaux de plusieurs épargnants. Ce type de fonds est souvent structuré sous la forme de Fonds Communs de Placement (FCP).
Les EMTN
Un titre de créance, aussi appelé EMTN (Euro Medium Term Notes), est une obligation émise par une entreprise ou une institution financière. Ces titres de créance ont une durée intermédiaire, généralement située entre 1 et 10 ans. Ce qui distingue les EMTN est leur flexibilité notable, permettant aux émetteurs d'obtenir des financements adaptés sur mesure à leurs besoins. Grâce aux EMTN, les entreprises peuvent lever des fonds de manière progressive, selon leurs exigences, dans un cadre défini au préalable. Ce format juridique des EMTN a ensuite été adopté par les banques d’investissement pour proposer à leur clientèle privée des produits structurés.
Quels sont les risques liés aux produits structurés ?
Les produits structurés, bien qu'attrayants pour leurs rendements potentiels et leurs mécanismes de protection partielle du capital, comportent plusieurs types de risques que les investisseurs doivent bien comprendre avant d’y souscrire. Ces instruments financiers complexes combinent différents actifs (comme des actions, indices, obligations, ou dérivés) et présentent une structure qui peut varier en fonction des conditions de marché et des objectifs d'investissement. Voici les principaux risques associés aux produits structurés :
1. Risque de marché
Le risque de marché est l'un des plus importants dans les produits structurés. Ce risque concerne l'évolution du sous-jacent (action, indice, matière première, taux, etc.) sur lequel repose le produit. Si le sous-jacent évolue de manière défavorable (par exemple, chute au-delà d'un seuil prédéfini), l'investisseur peut ne pas percevoir de rendement ou même subir une perte en capital. En effet, de nombreux produits structurés incluent des "barrières" : si ces barrières sont franchies à la baisse, le capital n'est plus protégé, et l'investisseur est exposé aux fluctuations du marché.
2. Risque de crédit
Le risque de crédit concerne la solvabilité de l'émetteurdu produit structuré. En effet, les produits structurés sont souvent émis par des banques ou des institutions financières. Si l'émetteur fait faillite ou rencontre des difficultés financières, l'investisseur pourrait perdre son capital, même si le sous-jacent a évolué favorablement. Il est donc essentiel de s'assurer que l'émetteur du produit est solide et dispose d'une bonne notation de crédit.
3. Risque de liquidité
Les produits structurés sont généralement conçus pour être détenus jusqu’à leur échéance. Si un investisseur souhaite sortir avant cette date, il peut se heurter à un manque de liquidité, c'est-à-dire la difficulté de trouver un acheteur sur le marché secondaire. Dans de nombreux cas, la revente anticipée peut entraîner une décote importante, surtout si les conditions de marché sont défavorables. Certains produits peuvent même ne pas avoir de marché secondaire du tout, ce qui rend la sortie anticipée encore plus difficile.
4. Risque de complexité
Les produits structurés sont souvent complexes à comprendre, en raison de la combinaison de plusieurs actifs et mécanismes (protection conditionnelle, remboursement anticipé, coupons conditionnels, etc.). Cette complexité peut rendre difficile pour certains investisseurs d'évaluer correctement les risques associés, notamment les scénarios dans lesquels la protection du capital disparaît. Il est essentiel de bien comprendre toutes les conditions du produit, notamment les niveaux de barrières et les critères de déclenchement des rendements, avant de souscrire.
5. Risque de taux d'intérêt
Pour certains produits structurés, notamment ceux adossés à des obligations ou des dérivés de taux, les variations des taux d'intérêt peuvent affecter la valeur du produit. Si les taux d'intérêt augmentent, la valeur de certaines composantes du produit structuré (notamment les obligations) peut diminuer, ce qui peut impacter négativement le rendement global du produit.
6. Risque de non-versement des coupons
Dans de nombreux produits structurés, les coupons (ou rendements) ne sont versés que si certaines conditions sont remplies. Par exemple, dans un produit de type Phoenix, les coupons ne sont versés que si le sous-jacent ne franchit pas un certain seuil de baisse. Si ce seuil est franchi, l’investisseur peut ne percevoir aucun coupon pendant la durée de vie du produit. Ce risque est important à prendre en compte, car même dans un scénario de marché légèrement baissier, l’investisseur peut être privé de rendement pendant plusieurs années.
7. Risque de corrélation
Certains produits structurés sont basés sur plusieurs sous-jacents (par exemple, un panier d'actions ou d'indices). Dans ce cas, le risque de corrélation entre ces sous-jacents peut affecter la performance du produit. Si plusieurs actifs évoluent de manière négative simultanément, cela peut accroître le risque de perte en capital ou empêcher le versement des coupons.
Quels sont les frais liés aux produits structurés ?
Les produits structurés, en raison de leur complexité et de la combinaison de plusieurs instruments financiers, sont souvent associés à différents types de frais. Ces coûts peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité de l'investissement, d'autant plus qu'ils peuvent être difficiles à identifier clairement. Voici les principaux frais que les investisseurs doivent prendre en compte lorsqu'ils envisagent d'investir dans un produit structuré :
Frais de structuration
Les frais de structuration sont les coûts liés à la création du produit structuré par l’émetteur. Ces frais couvrent le montage du produit, y compris l'achat des instruments financiers sous-jacents (obligations, options, dérivés) et la mise en place des mécanismes de protection du capital et des rendements. Ces frais sont souvent inclus dans le prix du produit structuré et peuvent être peu visibles pour l’investisseur, car ils sont souvent déjà intégrés dans le rendement potentiel ou dans le coût d’acquisition du produit.
Commissions de souscription
Certains produits structurés facturent des commissions de souscription lorsque l'investisseur achète le produit. Ces frais peuvent être fixes ou variables (souvent un pourcentage de l’investissement initial) et sont payés au moment de la souscription. Ces commissions servent généralement à rémunérer les intermédiaires financiers, comme les conseillers ou distributeurs, qui ont vendu le produit à l'investisseur. Les commissions de souscription varient généralement entre 1 % et 3 % du montant investi.
Frais liés au marché secondaire (en cas de sortie anticipée)
Si un investisseur revend son produit structuré sur le marché secondaire, des frais de transaction peuvent s'appliquer. Ces frais incluent les coûts de négociation et de règlement de la transaction, qui varient en fonction des plateformes et des intermédiaires utilisés. De plus, le prix de revente sur le marché secondaire peut être influencé par les conditions de marché et par la liquidité du produit, ce qui peut entraîner une décote par rapport à la valeur nominale.
Comment trouver le meilleur produit structuré ?
Choisir le ou les bons sous-jacents
Choisir les bons sous-jacents pour un produit structuré est une décision cruciale qui influence directement la performance, les rendements et le niveau de risque de l'investissement. Le sous-jacent est l’actif ou l’indice sur lequel repose le produit structuré (actions, indices boursiers, matières premières, devises, etc.), et sa performance déterminera en grande partieles gains ou pertes potentiels. Voici les principaux critères à prendre en compte pour choisir le ou les bons sous-jacents :
Profil de risque de l'investisseur
Avant de choisir un sous-jacent, il est essentiel d’évaluer son appétence pour le risque. Les sous-jacents plus volatils, comme les actions de petites capitalisations ou les matières premières, offrent un potentiel de rendement plus élevé, mais avec un risque accru de perte en capital. À l’inverse, des sous-jacents plus stables, comme des obligations d'État ou des indices de grandes capitalisations, sont moins volatils mais peuvent offrir des rendements plus modestes.
Investisseur conservateur : Un investisseur cherchant à protéger son capital préférera des sous-jacents moins volatils, comme des obligations ou des indices larges et diversifiés (par exemple, le S&P 500 ou l'Euro Stoxx 50).
Investisseur audacieux : Ceux qui recherchent des rendements élevés peuvent envisager des sous-jacents plus dynamiques, comme des actions de secteurs spécifiques (technologie, biotechnologie) ou des matières premières (or, pétrole).
Performance historique et potentiel de croissance
Il est crucial d'examiner la performance historique des sous-jacents potentiels, mais aussi de se concentrer sur leur potentiel de croissance future. Certains sous-jacents peuvent avoir eu de bonnes performances dans le passé, mais être en fin de cycle ou soumis à des risques macroéconomiques (par exemple, les actions dans un secteur mature). D’autres sous-jacents, comme les entreprises dans des secteurs en forte croissance (énergies renouvelables, intelligence artificielle), peuvent offrir un potentiel de performance plus élevé, mais avec des risques accrus.
Conseil : Recherchez des sous-jacents avec des fondamentaux solides, une bonne performance historique, mais aussi des perspectives de croissance à moyen et long terme, adaptées aux objectifs du produit structuré.
Conditions macroéconomiques et perspectives sectorielles
Les perspectives économiques globales et les tendances sectorielles influencent les sous-jacents. Par exemple, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, les obligations peuvent souffrir, tandis que certains secteurs comme la technologie ou les énergies renouvelables pourraient bénéficier de l'innovation ou de la transition énergétique. Il est donc important de tenir compte du contexte économique mondial et des évolutions des secteurs avant de choisir un sous-jacent.
Exemple : En 2024, les actions de l’industrie technologique ou des énergies renouvelables pourraient être plus attractives, en raison de la digitalisation croissante et de la transition énergétique, tandis que les actions des secteurs traditionnels comme le pétrole pourraient être plus risquées à long terme.
Exposition géographique
Le choix des sous-jacents peut également être influencé par l’exposition géographique. Les actions ou indices européens, américains, asiatiques, ou émergents n’ont pas les mêmes profils de risque et de rendement. Il est souvent judicieux de diversifier les sous-jacents géographiquement pour profiter des opportunités de croissance dans différentes régions du monde, tout en limitant les risques liés à une seule zone géographique.
Choisir la bonne durée
Le choix de la durée dépend largement des objectifs financiers de l’investisseur :
Court terme (moins de 2 ans) : Une durée courte est idéale pour les investisseurs qui souhaitent réaliser des gains relativement rapidement tout en minimisant leur exposition au risque de marché prolongé. Les produits structurés à court terme peuvent offrir des rendements rapides, mais souvent avec une protection plus limitée et un risque de volatilité élevé. Ils conviennent aux investisseurs cherchant à capter des opportunités à court terme sans immobiliser leur capital pendant une longue période.
Moyen terme (2 à 5 ans) : Les produits structurés de moyen terme sont les plus courants. Ils permettent de capturer des opportunités de rendement tout en laissant le temps aux sous-jacents de se stabiliser ou de croître. Cette durée convient à des investisseurs prêts à attendre quelques années pour des rendements potentiellement plus élevés, tout en bénéficiant de mécanismes de protection du capital. C’est souvent un bon compromis entre rendement et risque.
Long terme (plus de 5 ans) : Les produits structurés à long terme sont adaptés aux investisseurs cherchant à protéger leur capital sur une longue période ou à capter des rendements plus élevés dans des marchés en croissance lente mais stable. Ils permettent de lisser les effets de la volatilité à court terme, mais nécessitent une tolérance au risque plus élevée, car l’investisseur reste exposé au marché plus longtemps. Ces produits sont également souvent associés à des protections de capital plus robustes.
Liste des émetteurs
Émetteur
Placement minimum pour du sur-mesure
Notation
Goldman Sachs
500 000 €
A
Morgan Stanley
250 000 €
A+
EFG International
50 000 €
A
Vontobel
30 000 €
A
Leonteq
50 000 €
BBB
Raiffeisen
50 000 €
A+
BIL
50 000 €
BBB+
Société Générale
100 000 €
A
BNP Paribas
200 000 €
A+
Marex
50 000 €
BBB-
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La Term Sheet
La term sheet est un document essentiel pour tout investisseur envisageant d'acheter un produit structuré. Il s'agit d'une fiche technique qui résume les principales caractéristiques, les conditions et les termes du produit. Étudier attentivement la term sheet est crucial, car elle fournit des informations claires et transparentes sur le fonctionnement du produit, les risques associés, ainsi que les scénarios possibles en fonction de la performance du sous-jacent. Ainsi, la term sheet fournit généralement des exemples de scénarios de performance, illustrant les rendements potentiels dans différents cas de figure :
Scénario haussier : Comment le produit se comporterait si le sous-jacent progresse.
Scénario neutre : Que se passe-t-il si le sous-jacent stagne ou n’atteint pas les niveaux attendus.
Scénario baissier : Quelles seraient les conséquences d’une baisse importante du sous-jacent et quelles sont les pertes potentielles.
Quels sont les éléments qui définissent un produit structuré
Le sous-jacent
Le sous-jacent, dans le cadre des produits financiers structurés, fait référence à l'actif ou l'indice sur lequel repose un produit dérivé ou un contrat financier. Il s'agit de l'élément fondamental qui déterminera les gains ou les pertes de l'investisseur. Le sous-jacent peut être varié : actions, indices boursiers, matières premières, devises, taux d'intérêt, voire une combinaison de ces actifs.
Dans le contexte des produits structurés, le sous-jacent joue un rôle clé car il influence directement le comportement du produit. Par exemple, si un produit structuré est lié à l’évolution d’un indice boursier, comme le CAC 40, c’est la performance de cet indice qui déterminera la rentabilité du produit à l’échéance. Le choix du sous-jacent est donc essentiel pour l’investisseur, car la nature et la volatilité de celui-ci affecteront directement le rendement potentiel, mais aussi les risques associés.
La durée ou l’échéance du produit
L'échéance, dans le cadre des produits financiers structurés, représente la date à laquelle le produit arrive à son terme et où les conditions finales sont déterminées. C'est à ce moment précis que l'investisseur saura si le produit a atteint ses objectifs de rendement ou non. L’échéance marque donc la fin de la période d’investissement et le moment où les gains ou pertes sont réalisés, en fonction de la performance du sous-jacent.
Les produits structurés sont souvent conçus avec une durée fixe, qui peut varier entre quelques mois à plusieurs années, en fonction des objectifs du produit et des besoins des investisseurs. Pendant cette période, le produit évolue en fonction des fluctuations du sous-jacent et des conditions fixées au départ. À l'échéance, on calcule alors si ces conditions ont été respectées (par exemple, si le sous-jacent n’a pas chuté au-delà d’un certain seuil), afin de déterminer le montant que l'investisseur recevra, que ce soit un coupon régulier ou le remboursement du capital investi.
Le rendement
Le rendement, dans le contexte des produits structurés, correspond au gain financier potentiel qu'un investisseur peut obtenir en fonction des conditions de performance du sous-jacent. Contrairement à d'autres placements financiers classiques (comme les actions ou les obligations), le rendement des produits structurés est souvent prédéfini et dépend de la réalisation de scénarios spécifiques. Ces scénarios sont établis dès la souscription du produit et prennent en compte l'évolution du sous-jacent sur une période déterminée.
Le rendement peut prendre différentes formes selon la structure du produit : il peut s'agir d'un coupon versé régulièrement (par exemple, trimestriellement ou annuellement) ou d’un gain unique perçu à l’échéance. En revanche, le rendement peut également être conditionnel, c’est-à-dire que l'investisseur ne le percevra que si certaines conditions de marché sont respectées (comme le fait que le sous-jacent reste dans une certaine fourchette de prix).
La fréquence de constatation
La fréquence de constatation, dans le cadre des produits structurés, fait référence aurythme auquel la performance du sous-jacent est observée pour déterminer si les conditions de gain ou de perte sont respectées. Autrement dit, c’est le moment où l'on vérifie si les critères prédéfinis par le produit sont remplis, et cela influence directement le rendement et la gestion du risque. La fréquence de constatation peut être quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle, ou uniquement à l'échéance. Chaque constatation peut entraîner un paiement de coupons ou avoir un impact sur la protection du capital.
Cette notion est cruciale car elle influence la manière dont le produit évolue au fil du temps. Dans certains cas, la fréquence de constatation permet de percevoir des rendements réguliers, tandis que dans d’autres, elle peut déterminer la sortie anticipée ou la protection du capital. Un produit avec une fréquence de constatation plus régulière (par exemple, mensuelle) peut offrir plus d'opportunités de capter des rendements ou de vérifier que les conditions de protection du capital sont respectées. En revanche, une fréquence de constatation unique (à l'échéance) réduit le nombre de points de contrôle, augmentant ainsi les risques et les incertitudes.
Le niveau de protection
Le niveau de protection, dans le cadre des produits structurés, fait référence à la garantie partielle ou totale du capital investi en fonction de la performance du sous-jacent. C'est un élément clé qui permet à l'investisseur de limiter ses pertes en cas de conditions de marché défavorables. Le niveau de protection est souvent fixé dès la création du produit et s’applique généralement à l’échéance, bien que certaines structures permettent une protection continue en fonction des conditions du marché.
Le concept de protection peut varier : certains produits offrent une protection totale du capital (produits à capital garanti), tandis que d'autres ne protègent qu'une partie du capital (produits à capital partiellement garanti). Le niveau de protection dépend donc de la structure du produit, des conditions du marché, et de l'appétit au risque de l'investisseur. Plus la protection est élevée, plus le rendement potentiel est limité, et vice versa.
Illustration du fonctionnement d'un produit structuré
Comment investir dans un produit structuré
Via un compte titres
Un compte-titres est un support d’investissement qui permet à un particulier ou une entreprise de détenir, acheter et vendre une large gamme de valeurs mobilières, telles que des actions, des obligations, des fonds d'investissement (OPCVM), des ETF, et d'autres instruments financiers. Il est accessible à tout investisseur souhaitant diversifier son portefeuille, sans limitation géographique, ce qui signifie qu'il permet d'investir aussi bien sur des marchés français qu’internationaux. Contrairement à d'autres comptes d'épargne dédiés, comme le PEA (Plan d'Épargne en Actions), le compte-titres n'offre pas d'avantages fiscaux spécifiques. Les plus-values et dividendes perçus sont soumis à la fiscalité en vigueur, généralement le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou l'imposition sur le revenu selon le choix de l'investisseur. Toutefois, il offre une plus grande souplesse et permet d'accéder à une plus large variété d'actifs, notamment des produits complexes ou des marchés étrangers.
Via une assurance vie
L’assurance vie est un produit d’épargne et d’investissement qui permet à un particulier de placer de l’argent dans différents supports financiers, tels que des fonds en euros, des unités de compte (actions, obligations, OPCVM), ou des fonds diversifiés. Ce type de contrat est très populaire en raison de sa flexibilité et des avantages fiscaux qu’il offre, tant en termes de rendement que de transmission de patrimoine. L’un des principaux atouts de l’assurance vie réside dans sa fiscalité avantageuse. Après une durée de détention de 8 ans, les gains réalisés sur le contrat bénéficient d’un abattement fiscal annuel et d’une imposition réduite sur les plus-values. En plus d’être un outil d’épargne, l’assurance vie permet aussi d’organiser la transmission de son patrimoine à des bénéficiaires désignés, souvent avec des conditions fiscales allégées en cas de décès de l’assuré.
Via un PEA
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est un produit d’épargne réglementé qui permet d’investir dans des actions d'entreprises européennes tout en bénéficiant d'un cadre fiscal avantageux. Il est destiné aux investisseurs particuliers qui souhaitent constituer et gérer un portefeuille d'actions, tout en profitant d’une fiscalité réduite sur les gains sous certaines conditions. Le principal avantage du PEA est sa fiscalité attractive après une durée de détention de 5 ans. Une fois ce délai atteint, les plus-values et dividendes générés sont exonérés d'impôt sur le revenu, bien qu'ils restent soumis aux prélèvements sociaux. En cas de retrait avant ces 5 ans, le compte peut être soumis à une taxation plus lourde et le PEA pourrait être clôturé. Le PEA est plafonné à 150 000 euros de versements pour les particuliers, et les fonds doivent être investis dans des actions d'entreprises européennes ou des OPCVM éligibles, mais il offre une grande flexibilité en termes de gestion. Il est possible de choisir entre un PEA bancaire, qui permet d'investir directement en actions, ou un PEA assurance, qui propose une gestion plus diversifiée via des unités de compte.
Via un contrat de capitalisation
Le contrat de capitalisation est un produit d’épargne à long terme, similaire à l’assurance vie, qui permet d’investir dans différents supports financiers, comme des fonds en euros sécurisés ou des unités de compte investies en actions, obligations, et autres produits financiers. Ce contrat se distingue toutefois par son traitement fiscal et ses particularités en matière de transmission patrimoniale. L'un des principaux avantages du contrat de capitalisation est la fiscalité avantageuse sur les gains. Comme pour l’assurance vie, après 8 ans de détention, les plus-values bénéficient d’un abattement fiscal annuel. Cependant, contrairement à l’assurance vie, ce contrat ne se clôture pas au décès du souscripteur, ce qui permet de le transmettre à des héritiers tout en conservant son antériorité fiscale.
Via un PER
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne à long terme conçu pour préparer la retraite tout en offrant des avantages fiscaux intéressants. Il permet de constituer un capital tout au long de la vie active en effectuant des versements réguliers ou ponctuels, qui seront investis dans divers supports financiers, tels que des fonds en euros sécurisés ou des unités de compte investies sur les marchés financiers. L’un des atouts majeurs du PER est la déductibilité des versements de l’assiette imposable. Les sommes versées sur un PER peuvent être déduites du revenu imposable dans la limite des plafonds légaux, offrant ainsi une réduction d’impôt immédiate. Cependant, lors de la sortie à la retraite, les sommes récupérées sous forme de rente ou de capital sont soumises à l’imposition, sauf exceptions.
FAQ - Foire aux questions
À qui s’adressent les unités de compte structurées ?
Les unités de compte structurées sont des produits d’investissement principalement destinés à une clientèle avertie ou à des investisseurs disposant d’une certaine expérience financière. Ces produits sont souvent proposés dans le cadre de contrats d’assurance-vie ou de plans d’épargne retraite, et ils permettent de diversifier les placements en s’exposant à différentes classes d’actifs, telles que des actions, des obligations ou même des produits dérivés.
Contrairement aux fonds en euros, qui offrent une sécurité du capital et un rendement faible mais garanti, les unités de compte présentent un niveau de risque plus élevé. Leur rendement dépend de la performance des marchés sous-jacents auxquels elles sont liées, ce qui en fait un choix plus dynamique mais aussi plus incertain. Pour cette raison, ces produits sont particulièrement adaptés aux investisseurs cherchant des perspectives de rendement plus élevées, tout en étant conscients des risques de pertes en capital. Ils s’adressent également aux personnes prêtes à immobiliser leur capital sur une longue durée, car les fluctuations à court terme des marchés peuvent affecter la valeur des investissements.
Les unités de compte structurées présentent plusieurs avantages. D’abord, elles offrent une diversification des investissements en intégrant divers actifs sous-jacents, ce qui permet de répartir les risques. Ensuite, certains de ces produits incluent des mécanismes de protection partielle du capital, ce qui rassure les investisseurs face aux aléas des marchés financiers. De plus, les investisseurs peuvent bénéficier d’un potentiel de rendement attractif dans un contexte de taux d’intérêt bas, où les fonds en euros traditionnels rapportent peu. Les unités de compte structurées permettent aussi d’adapter les stratégies en fonction des objectifs de rendement et du profil de risque de l’investisseur. Enfin, elles s’intègrent bien dans une approche de planification patrimoniale à long terme, comme dans le cadre de l’assurance-vie.
Pourquoi investir dans les produits structurés ?
Adaptabilité : les produits structurés peuvent être configurés selon les objectifs précis de l’investisseur, qu’il s’agisse de maximiser les gains dans un marché haussier ou de protéger le capital dans des périodes plus volatiles. Cette flexibilité permet d’ajuster les stratégies d’investissement en fonction des perspectives économiques et financières.
Diversification : ces produits permettent aux investisseurs d'accéder à des actifs ou des indices auxquels ils n'auraient peut-être pas accès autrement. Cela leur permet d’élargir leur portefeuille, d’explorer différentes classes d’actifs et d’améliorer la diversification, un des principes fondamentaux de gestion de risque.
Protection du capital : certains produits structurés offrent une garantie partielle ou totale du capital, ce qui peut rassurer les investisseurs face aux fluctuations des marchés financiers. Cela leur permet d'investir dans des actifs plus risqués sans s'exposer à des pertes importantes.
Rendement potentiel attractif : les produits structurés permettent de capter des rendements plus élevés que ceux des placements plus sécurisés comme les fonds en euros, en offrant des opportunités de performance sur des sous-jacents variés (actions, indices, obligations). Cela est particulièrement intéressant dans un contexte de taux bas.
Personnalisation du risque : le niveau de risque est ajustable selon le type de produit structuré choisi. Certains offriront une protection maximale du capital, mais avec des rendements limités, tandis que d'autres pourront prendre plus de risques, offrant en contrepartie des gains potentiels plus importants.
Quelle est la fiscalité des produits structurés ?
La fiscalité des produits structurés dépend du cadre dans lequel ils sont détenus, qu'il s'agisse d'un compte-titres ordinaire, d'une assurance-vie, ou d'un plan d'épargne en actions (PEA). Ces produits sont généralement considérés comme des produits financiers et suivent la fiscalité applicable aux gains en capital, aux revenus et aux intérêts. Voici un aperçu des différents régimes fiscaux associés aux produits structurés en France.
1. Fiscalité dans un compte-titres ordinaire
Dans un compte-titres ordinaire, les gains et revenus issus des produits structurés sont imposés comme des revenus mobiliers ou des plus-values, en fonction de la nature des gains réalisés.
Plus-values sur cession : Lors de la vente ou de l’échéance du produit structuré, les plus-values réalisées sont soumises au prélèvement forfaitaire unique (PFU), souvent appelé "flat tax", de 30 %. Ce taux comprend 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
Option pour l’imposition au barème : Les investisseurs peuvent également choisir de soumettre leurs plus-values au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Cette option est souvent plus avantageuse pour ceux se situant dans une tranche marginale d’imposition basse. Dans ce cas, les prélèvements sociaux de 17,2 % restent applicables.
Revenus (coupons) : Les coupons (ou revenus périodiques) générés par certains produits structurés sont également soumis au PFU de 30 %, ou, si l’option est choisie, au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
2. Fiscalité dans une assurance-vie
Les produits structurés peuvent également être intégrés dans un contrat d’assurance-vie, offrant ainsi une fiscalité plus avantageuse, notamment en termes de durée de détention.
Sortie en capital : Si les produits structurés sont détenus dans une assurance-vie, les plus-values ne sont imposées qu’au moment des rachats (retraits) partiels ou totaux. Les gains sont alors soumis soit au PFU, soit au barème progressif, mais avec une fiscalité dégressive selon la durée de détention :
Moins de 8 ans : 30 % (PFU)
Plus de 8 ans : un abattement annuel de 4 600€ s'applique (9 200€ pour un couple). Ensuite, l'imposition est de 24,7 % (7,5 % d'impôt et 17,2 % de prélèvements sociaux) sur les gains pour les montants inférieurs à 150 000 € (300 000 € pour un couple). Et au-delà, le PFU s'applique.
Revenus (coupons) : Les coupons perçus sont généralement réinvestis dans le contrat d'assurance-vie et ne sont pas imposés tant qu'il n'y a pas de rachat.
L'assurance-vie offre ainsi des avantages fiscaux intéressants, notamment après 8 ans de détention, ce qui peut être particulièrement avantageux pour les investisseurs cherchant à optimiser la fiscalité de leurs produits structurés sur le long terme.
3. Fiscalité dans un PEA (Plan d’Épargne en Actions)
Les produits structurés peuvent parfois être éligibles au PEA, notamment lorsqu’ils sont investis dans des actions européennes ou des indices boursiers européens.
Sortie après 5 ans : Les gains réalisés dans un PEA sont exonérés d'impôt sur le revenu après 5 ans de détention. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % s'appliquent.
Sortie avant 5 ans : En cas de retrait avant les 5 ans, les plus-values sont soumises à la flat tax de 30 %.
Comment vendre un produit structuré ?
Vendre un produit structuré nécessite de bien comprendre son fonctionnement, les modalités de sortie, et les conditions du marché. Contrairement à des actions ou des obligations, la vente de produits structurés peut être complexe, car ces instruments sont souvent conçus pour être détenus jusqu’à leur échéance. Voici les principales étapes et éléments à considérer pour vendre un produit structuré.
1. Vérifier la liquidité du produit structuré
La première étape pour vendre un produit structuré est de vérifier sa liquidité, c'est-à-dire la facilité avec laquelle il peut être revendu sur le marché secondaire. La liquidité d’un produit structuré dépend de plusieurs facteurs :
Nature du produit : certains produits structurés sont cotés sur des marchés financiers, ce qui permet de les revendre plus facilement. D'autres sont non cotés, et leur liquidité dépend de la disponibilité d'acheteurs via le réseau du courtier ou de la banque émettrice.
Demande du marché : la demande pour le type de produit structuré que vous détenez influencera sa liquidité. Si le produit est complexe ou si son sous-jacent est devenu moins attractif, il peut être difficile de trouver un acheteur.
Dans la plupart des cas, la banque émettrice du produit propose une liquidité, c’est-à-dire qu'elle est prête à racheter le produit sous certaines conditions. Cela dit, le prix de rachat peut varier en fonction des conditions de marché.
2. Comprendre la valorisation du produit avant la vente
Avant de vendre un produit structuré, il est crucial de connaître sa valeur actuelle sur le marché secondaire. Cette valorisation est influencée par plusieurs facteurs :
Performance du sous-jacent : si le sous-jacent (indice, action, panier d’actifs) a évolué favorablement depuis l’achat, la valeur du produit peut avoir augmenté. À l’inverse, si le sous-jacent a baissé, la valeur du produit pourrait être inférieure à l'investissement initial.
Conditions de marché : les fluctuations des taux d’intérêt, de la volatilité, ou encore du sentiment global du marché peuvent affecter la valorisation du produit structuré.
Temps restant jusqu’à l’échéance : plus l'échéance du produit est lointaine, plus les incertitudes sur sa performance sont importantes. Cela peut affecter négativement la valorisation avant terme.
Le calcul de la valeur du produit structuré avant échéancepeut être complexe, car il inclut des éléments tels que le prix des options intégrées et les anticipations de marché. Il est conseillé de demander une valorisation actualisée à votre conseiller financier ou à la banque émettrice avant de vendre.
3. Consulter les conditions de sortie anticipée
Les produits structurés sont souvent assortis de conditions spécifiques en cas de vente anticipée. Certaines des conditions courantes à examiner sont :
Frais de sortie : certains produits structurés imposent des frais si vous les vendez avant l'échéance prévue. Ces frais peuvent être fixes ou proportionnels à la valeur du produit.
Conditions de rachat : l’émetteur du produit structuré (banque ou courtier) peut offrir de racheter le produit à une valeur inférieure à la valeur nominale, surtout si les marchés sont défavorables ou si la performance du sous-jacent a été mauvaise.
Pertes de protection du capital : dans les produits où la protection du capital n’est garantie qu’à l’échéance, vendre avant cette date peut vous exposer à des pertes, même si vous auriez récupéré une grande partie du capital si vous aviez attendu
4. Effectuer la vente via un intermédiaire
La vente d’un produit structuré passe généralement par l’intermédiaire par lequel vous l’avez acheté (banque, société de gestion ou courtier en ligne). Voici les étapes pour procéder à la vente :
Contactez votre intermédiaire : vous devez informer votre banque ou courtier de votre intention de vendre le produit structuré. Ils vous fourniront une valorisation à jour et les conditions de vente.
Accepter l’offre de rachat : si vous acceptez la valorisation proposée, vous devez signer les documents nécessaires pour valider la transaction. Si le produit est coté sur un marché, vous pouvez vendre au prix du marché, sinon l'émetteur fixera le prix de rachat.
Délai de règlement : comme pour la plupart des transactions financières, une fois la vente validée, le règlement intervient généralement dans les jours qui suivent (T+2 ou T+3).
Est-ce que tous les produits structurés offrent une protection du capital ?
Non, tous les produits structurés n’offrent pas une protection du capital. La protection du capital est une caractéristique qui peut être incluse dans certains produits structurés, mais ce n’est pas une garantie systématique. En effet, il existe une grande variété de produits structurés, allant de ceux qui protègent totalement ou partiellement le capital investi à ceux qui n’offrent aucune protection. Le niveau de protection dépend du type de produit, des objectifs de l'investisseur et des conditions spécifiques définies lors de la structuration du produit.
Quels sont les agréments nécessaires pour proposer des produits structurés ?
Pour proposer des produits structurés, une entreprise doit obtenir plusieurs agréments réglementaires en fonction de la juridiction dans laquelle elle opère, ainsi que du type de services qu'elle propose. En Europe, notamment en France, la réglementation est stricte afin de protéger les investisseurs et assurer que les produits financiers sont offerts par des acteurs compétents et fiables. Voici les principales autorisations et agréments requis :
1. L’agrément de CIF (Conseiller en Investissements Financiers)
Les Conseillers en Investissements Financiers (CIF) peuvent proposer des produits structurés. Le statut de CIF est réservé aux conseillers qui fournissent des services de conseil en placement sans avoir besoin d’un agrément de PSI (Prestataires de services d'investissement). Ils doivent être inscrits auprès de l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance), qui tient un registre des intermédiaires financiers en France.
Les CIF sont encadrés par la réglementation de l’AMF et sont soumis à des obligations de conseil, d’information et de vigilance à l’égard des clients, afin de garantir que les produits structurés proposés correspondent bien au profil de risque et aux objectifs des investisseurs.
2. L'agrément de Courtier en Assurances
Lorsque les produits structurés sont proposés dans le cadre de contrats d’assurance-vie, votre conseiller doit être Courtier en Assurance. Les produits structurés utilisés dans l’assurance-vie sont souvent des unités de compte, où la valeur de l’investissement peut fluctuer en fonction des marchés sous-jacents.
Quand ont été créés les premiers produits structurés ?
Les premiers produits structurés ont été créés dans les années 1980. Leur origine est souvent attribuée aux grandes banques d'investissement, principalement aux États-Unis et en Europe, qui ont cherché à répondre à des demandes d'investisseurs institutionnels en quête de rendements plus élevés, tout en ayant la possibilité de gérer le risque de manière plus personnalisée. Les produits structurés combinent généralement des instruments financiers dérivés (comme des options, des swaps ou des futures) avec des titres à revenu fixe (comme des obligations) pour offrir des rendements spécifiques liés à la performance d'un actif sous-jacent, comme une action, un indice ou une matière première. Leur popularité a fortement augmenté dans les années 1990 et 2000 avec l’évolution des marchés financiers et l’apparition de technologies de modélisation financière plus sophistiquées, permettant aux banques de concevoir des produits sur mesure en fonction des besoins de leurs clients.
Quel est l'investissement minimum dans un produit structuré ?
L'investissement minimum dans un produit structuré peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs, notamment la banque ou l'institution financière qui le propose, le type de produit structuré, la complexité de sa structure, ainsi que la juridiction dans laquelle il est offert. En général, voici quelques tendances en matière d'investissement minimum :
Investisseurs institutionnels : pour les grands investisseurs, tels que les family offices, les fonds de pension, ou les compagnies d'assurance, l'investissement minimum peut être assez élevé, souvent de plusieurs millions d'euros ou de dollars. Les produits structurés sur mesure sont souvent créés spécifiquement pour ces clients institutionnels.
Investisseurs particuliers (High Net Worth Individuals - HNWI) : pour les investisseurs particuliers fortunés, les investissements minimums se situent généralement entre 100 000 et 500 000 euros ou dollars. Certaines banques privées et family offices offrent des produits structurés adaptés à ce type de clientèle.
Investisseurs de détail : dans certains cas, les produits structurés sont accessibles à des investisseurs de détail (grand public) via des plateformes de distribution ou des fonds communs de placement. Dans ces cas-là, l'investissement minimum peut être beaucoup plus faible, parfois autour de 1 000 à 10 000 euros ou dollars, en fonction du produit et de la juridiction.
Comment construire un produit structuré ?
Un produit structuré classique est constitué de deux composantes principales : une partie obligataire et une partie optionnelle. La partie obligataire est représentée par une obligation zéro coupon. Contrairement à une obligation classique, celle-ci ne verse pas d’intérêts réguliers (coupon), mais est achetée à un prix inférieur à sa valeur nominale (par exemple, à 90 % de sa valeur). À l’échéance, l'émetteur rembourse la valeur nominale complète de l'obligation, sauf en cas de défaut de paiement.
Dans cet exemple, si vous investissez 1 million d'euros, 900 000 € seront alloués à l'achat de l'obligation zéro coupon. Cela garantit que vous récupérerez l'intégralité de votre capital (1 million d'euros) à l'échéance. Il reste alors 100 000 € qui peuvent être utilisés pour finaliser la structuration du produit. Cette somme est consacrée à l’achat d’options d’achat (call), qui vous permettent de profiter de la hausse potentielle d’un sous-jacent (action, indice, etc.). Si ce sous-jacent baisse, vous ne perdez que la prime initiale payée pour ces options, soit les 100 000 €.
Votre capital est donc sécurisé par l’obligation zéro coupon, à condition que l’émetteur de cette dette (généralement une grande banque) ne fasse pas faillite. Dans un contexte de taux d'intérêt bas, obtenir un rendement attractif (> 3 %) implique souvent de prendre plus de risques, par exemple en vendant des options de vente conditionnelles (puts à barrière). Cela permet de recevoir une prime et d'augmenter l'exposition en achetant des options d’achat supplémentaires.
Prenons l'exemple d'une barrière fixée à 60 % du prix du sous-jacent. Votre capital reste protégé tant que la baisse du sous-jacent ne dépasse pas 40 %. Si vous souhaitez une protection plus élevée, cela est possible, mais cela se fera au détriment du rendement. Comme pour tout produit financier, la qualité varie en fonction de l’émetteur et des intermédiaires impliqués. Des frais peuvent être élevés si plusieurs intermédiaires sont engagés dans l’opération.
Quels sont les sous-jacents possibles sur un produit structuré ?
Les sous-jacents éligibles aux produits structurés dépendent de leur liquidité optionnelle et de la volonté des émetteurs à les considérer. Toutefois, nous vous invitons à nous demander des cotations sur des sous-jacents dès lors que leur valorisation est supérieure ou égalesupérieure ou égale à 1 milliard d'euros.
Qu'est-ce qu'un indice à décrément ?
Un indice à décrément (ou indice avec décrément) est un indice boursier modifié qui inclut un mécanisme de déduction périodique d'un certain pourcentage ou d'un montant fixe, généralement appelé "décrément". Ce décrément est souvent déduit quotidiennement ou annuellement de la valeur de l'indice. Il est principalement utilisé dans la conception de produits structurés pour offrir une meilleure visibilité sur les rendements, tout en intégrant implicitement des coûts. Auguste Patrimoine déconseille l'utilisation d'indice à décrément dans le cadre de produits structurés.
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